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Jean-Jacques Beineix

    Philippe Fréling • France • 2001 • 13 minutes • Couleur

Assis à son bureau sous l’affiche de "37°2 le matin" (1986) montrant Jean-Hugues Anglade et Béatrice Dalle enlacés, Jean-Jacques Beineix apparaît comme un homme libre. Auteur de films souvent cultes et maudits – pensons à "Diva" (1981) ou "La Lune dans le caniveau" (1983) – il rappelle le sempiternel combat de l’artiste contre cet organe de censure que peut être une société.

Claude Miller

    Philippe Fréling • France • 2001 • 13 minutes • Couleur

Enfermé dans un bureau pour répondre de ses faits et gestes comme le personnage incarné par Michel Serrault dans "Garde à vue" (1981), Claude Miller, auteur, entre autres de "La Classe de neige" (1999), retrace ses parcours cinéphilique et cinématographique en en soulignant l'étroite relation. Claude Miller ou l’histoire du garçon timide qui devint cinéaste pour sonder le secret des autres.

Robert Guédiguian

    Philippe Fréling • France • 2001 • 13 minutes • Couleur

Assis à son bureau, le réalisateur marseillais évoque Tarzan et Hercule, ses premiers souvenirs cinématographiques, avant de parler plus longuement de trois auteurs prestigieux : Renoir, Pasolini et Fassbinder. A cela succède une discussion sur le projet artistique et idéologique du réalisateur autour de ses propres films : Dernier été (1981), Marius et Jeannette (1996) et À l’attaque (1999).

Yves Robert

    Philippe Fréling • France • 2001 • 13 minutes • Couleur

Alors que son tempérament le guide "dehors", c’est dans son bureau que l’acteur, producteur et réalisateur Yves Robert évoque ses deux passions : le jardinage et le cinéma. L’auteur de La Guerre des boutons (1962), Nous irons tous au paradis (1978) et La Gloire de mon père (1990) dit de ces deux disciplines dont le lien peut échapper, qu’elles lui ont appris à voir loin.

Andrzej Zulawski

    Philippe Fréling • France • 2001 • 13 minutes • Couleur

Filmé chez lui, Andrzej Zulawski se remémore les images cauchemardesques de ses premières années dans Varsovie détruite par la guerre. En véritable homme de culture, il cite Freud, Dostoïevski ou Madame de Lafayette, et discute de sa carrière de cinéaste via ses principaux films : L'Important c'est d'aimer (1974), Possession (1981) et La Fidélité (1999).

Henri Verneuil

    Philippe Fréling • France • 2000 • 13 minutes • Couleur

Préférant l’appellation de "conteur" à celle de "faiseur", Henri Verneuil confie avoir trouver dans le cinéma le moyen moderne de raconter une histoire. Assis sur le divan d’un salon cossu, il évoque cinquante ans d’une carrière ponctuée de nombreux succès : "Un Singe en hiver" (1962), "Mélodie en sous-sol" (1963), "La Vache et le Prisonnier (1959), etc.

Gérard Oury

    Philippe Fréling • France • 2000 • 13 minutes • Couleur

Auteur du "Corniaud" (1964), de "La Grande Vadrouille" (1966) et des "Aventures de Rabbi Jacob" (1973), Gérard Oury a multiplié les succès populaires. Droit comme un i, tiré à quatre épingles, il discute de la comédie, qu'il compare humblement à la construction d'une cathédrale, où chacun peut apporter sa contribution, ainsi que de ses acteurs fétiches, Bourvil et Louis de Funès.

Jean-Pierre Mocky

    Philippe Fréling • France • 2000 • 13 minutes • Couleur

Dans le clair-obscur bleuté d’une salle de son cinéma parisien Le Brady, le réalisateur dont l’œuvre et le verbe franc lui valent une réputation de provocateur incorrigible témoigne d’une solide cinéphilie. Auteur de quarante-trois films, Jean-Pierre Mocky évoque ici "Un Drôle de paroissien" (1963) et "Le Miraculé" (1986), puis confie "in fine" qu’il n’existe pas de films parfaits.

Claude Berri

    Philippe Fréling • France • 2000 • 13 minutes • Couleur

Dans une pièce décorée d'affiches de films qu’il a produits ou réalisés, Claude Berri avoue que le cinéma est loin de constituer son unique intérêt. Amateur des abstractions de Jean Dubuffet et des monochromes de Robert Ryman, l’auteur du "Vieil Homme et l’Enfant" (1967) consacre aussi du temps et de l’argent à la peinture moderne.

Régis Wargnier

    Philippe Fréling • France • 2000 • 13 minutes • Couleur

Indochine (1991), Une femme française (1994) ou Est-Ouest (1998), les films de Régis Wargnier sont des invitations au voyage dans l’espace et le temps. Interviewé dans une salle de cinéma, le réalisateur confesse son amour pour un cinéma romanesque, à la fois épique et lyrique, et déclare pour finir qu’il ne fait aucune distinction entre le cinéma et la vie.

Souleymane Cissé

    Philippe Fréling • France • 2000 • 13 minutes • Couleur

Souleymane Cissé à cinq ans lorsqu’un ami de son frère aîné l’amène au cinéma. De cette première rencontre il retient surtout le heurt de l’image et de l’écran, la vigueur d'un art qui permet la découverte et le voyage... Vêtu d’un habit traditionnel, le plus célèbre des cinéastes maliens, auteur de Baara (1978) et de Yeelen (La Lumière, 1987) retrace pour nous son itinéraire.

Tony Gatlif

    Philippe Fréling • France • 2000 • 13 minutes • Couleur

Être gitan, c'est ne pas avoir de patrie. Mais plutôt que d'errance, le cinéaste et musicien Tony Gatlif préfère parler de voyage. Sur la terrasse d'un immeuble, il évoque sa trilogie – Les Princes (1982), Latcho Drom (1993) et Gadjo Dilo (1997) – qui donne enfin la parole à un peuple auquel a toujours nuit la réputation de voleur de poules et d'enfants.

Volker Schlöndorff

    Philippe Fréling • France • 2000 • 13 minutes • Couleur

Dans le salon d’un hôtel parisien, Volker Schlöndorff, cinéaste allemand auquel on doit Le Coup de grâce (1976), Le Tambour (1979) et Le Roi des Aulnes (1996), analyse les rôles conjugués que tiennent dans son art la peinture, la littérature et l’histoire allemande. S’exprimant dans un français impeccable, le metteur en scène retrace pour nous ses parcours de cinéphile et de cinéaste.

Karim Dridi

    Philippe Fréling • France • 1999 • 13 minutes • Couleur

Rage, tendresse, violence... Si Karim Dridi vénère la poésie de Vigo dans "L'Atalante" et l'écriture basée sur le jazz de Cassavetes dans "Shadows", c'est avant tout la matière "humaine" qui l'inspire, et les mouvements de la vie qu'enregistre sa "caméra qui marche sur deux pieds". Sous la violence des personnages nocturnes de "Pigalle" se cache celui de la lumineuse grand-mère arabe de "Bye-Bye".

Marc Riboud

    Philippe Fréling • France • 1999 • 13 minutes • Couleur

Prévoir en stratège et agir en primitif : cette phrase de René Char est la règle de conduite de ce grand voyageur qu'est Marc Riboud. Depuis ses débuts chez Magnum aux côtés de ses aînés Henri Cartier-Bresson et Robert Capa, il a parcouru les routes de l'Inde et de la Chine, alors interdite, cédant toujours à la tentation de capturer le monde avec son appareil photographique.

Alain Corneau

    Philippe Fréling • France • 1999 • 13 minutes • Couleur

Du polar iconoclaste "Police Python 357" à la mise en scène de la musique baroque dans "Tous les matins du monde", la filmographie d'Alain Corneau est une quête d'identité voyageuse, des Etats-Unis à l'Orient de Satyajit Ray, avec une référence cinéphile très prégnante : "M le maudit" de Fritz Lang.

Agnès Varda

    Philippe Fréling • France • 1999 • 13 minutes • Couleur

Agnès Varda choisit de nous montrer ses "images de chevet" : une photo de sa mère, une autre des bois de son enfance, la reproduction d'une peinture d'H. Baldung Grien, celle d'une femme nue enlacée par un squelette, la beauté hantée par la mort, qui l'a inspirée pour son film "Cléo de 5 à 7". L'intime se dévoile et fait surgir l'émotion.

Bertrand Blier

    Philippe Fréling • France • 1999 • 14 minutes • Betacam SP • Couleur et Noir & Blanc

Installé chez lui, dans un fauteuil, fumant tranquillement sa pipe, Bertrand Blier nous conduit à travers son univers de cinéaste. D'emblée, c'est la figure de son père qui apparaît et, avec elle, toute une bande d'amis acteurs. Puis c'est la rencontre avec Clouzot qui lui révèle le métier de metteur en scène de cinéma. Le jeune Blier devient cinéphile. Il s'enflamme pour la Nouvelle Vague. Le film "Hiroshima mon amour" d'Alain Resnais (extrait) le marque à jamais pour son art du montage et son ...

Jean-Jacques Annaud

    Philippe Fréling • France • 1998 • 13 minutes • Couleur

Voyager à travers la planète et dans l'histoire des hommes, telle est la visée du cinéaste qui porta à l'écran le célèbre roman d'Umberto Eco, Le Nom de la rose. Ancien élève de l'Idhec et de Vaugirard, devenu à l'époque "cinéphile à outrance", il cite pour références aussi bien les peintres Bruegel, Caravage et Rembrandt, que les cinéastes Eisenstein ou Renoir.

Jean-Philippe Toussaint

    Philippe Fréling • France • 1998 • 13 minutes • Couleur

La volonté de "faire parler les images" s'oppose-t-elle à l'activité de l'écrivain ? L'auteur du roman "La Salle de bain" et le réalisateur de "La Patinoire", réunis en la personne de Jean-Philippe Toussaint, tentent de répondre, aidé en cela par un Philippe Fréling joueur, qui géométrise l'écran à la façon d'un Mondrian, afin de capturer son sujet, mobile et cérébral.

Jean-Pierre Jeunet

    Philippe Fréling • France • 1998 • 13 minutes • Couleur

Genèse et filiation des personnages créés par l'auteur de "Délicatessen" et de "La Cité des enfants perdus". Inventaire à la Prévert, extraits de Tex Avery, dessins de Tardi, photographies de Doisneau : les chocs artistiques et les révélations du cinéaste deviennent aussi les nôtres devant l'évidence des mises en parallèle.

Loustal

    Philippe Fréling • France • 1998 • 13 minutes • Couleur

Des images sans paroles nourries de littérature, ainsi débute cette rencontre avec le style Loustal. Peintre aux couleurs tropicales, dessinateur de bandes dessinées aux cadrages cinématographiques, Loustal avoue être marqué par une imagerie américaine façon Wim Wenders ou David Lynch. A son tour, Philippe Fréling, complice, l'enchâsse dans des vignettes panoramiques de BD.

Charlélie Couture

    Philippe Fréling • France • 1998 • 13 minutes • Couleur

Sait-on que Charlélie Couture était peintre avant de devenir chanteur et qu'il tient de son père, antiquaire et professeur d'histoire de l'art, une solide culture dans ce domaine ? "Dessiner, c'était sérieux chez nous", dit-il. Et l'on voyage ainsi de ses propres dessins aux tableaux des peintres et aux extraits de films qui l'ont inspiré. Si la musique ne l'avait happé, aurait-il été cinéaste ?