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  • Terme recherché : Cinéastes de notre temps
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Jacques Demy, j'aurais aimé aimer Lola à Nantes

    Bernard Bouthier • France • 1972 • 52 minutes • Couleur et Noir & Blanc

Par le biais d’une fiction improvisée et interprétée par de jeunes Nantais, le film approche indirectement l’univers de Jacques Demy. "Pierre (qui est joué par le réalisateur lui-même), vêtu de sombre, c’est Michel, le héros tout blanc de Lola [de Jacques Demy]. Lola, la danseuse de l’Eldorado, a attendu Michel sept ans. Évelyne la serveuse du self- service, a oublié Pierre. Et les correspondances se multiplient : il y a une petite fille qui étudie le piano au conservatoire et vit seule avec sa ...

Né en 1914, Norman McLaren

    André S. Labarthe • France • 1972 • 55 minutes • Couleur et Noir & Blanc• DVD

Dans cet entretien réalisé en 1967 par Guy Cotte, Norman McLaren retrace son parcours de pionnier du cinéma d’animation, commencé dans les années 1930 à Londres, puis à Montréal en passant par New York. La "mise en page" d’André S Labarthe, déduite de la forme même des films de McLaren, offre ici une expérience documentaire originale. "Sous des allures de narration classique, le récit biographique de McLaren (grande amplitude géographique et historique), l’explication et le commentaire de ses ...

Claude Autant-Lara, l'oreille du diable

    André S. Labarthe • France • 1972 • 55 minutes • Couleur et Noir & Blanc

Isolé au sein du cinéma français, connu pour sa "qualité" critiquée par Truffaut, Claude Autant-Lara est envisagé ici dans sa recherche constante de ce qu’il appelle "la virulence et le mordant". Sa carrière, faite de scandales et de déboires avec la censure, est retracée en miroir d’extraits de films, Le Diable au corps, Le Rouge et le Noir ou La Traversée de Paris. "Faire le point sur Autant-Lara, oui, pourquoi pas ? Les questions directes, franches, appellent des réponses directes. Ce n’est ...

Busby Berkeley

    André S. Labarthe, Hubert Knapp • France • 1971 • 60 minutes • Couleur et Noir & Blanc

Cinéaste américain des années 1930 et 1940, Busby Berkeley est considéré comme le maître du "musical". Le film rend hommage à ses ballets chorégraphiques obsédés par la géométrie, au gigantisme de ses figures et à ses arabesques filmiques. L’homme de spectacle télévisuel, Jean-Christophe Averty, introduit l’entretien. "Face à notre caméra, Berkeley nous raconte comment donner au film une dimension féérique, comment mettre en scène un plan avec cent girls dans une piscine, comment il a percé le ...

Cinéma hongrois 2 : vivre et filmer en Hongrie

    Jean-Louis Comolli • France • 1971 • 53 minutes • Couleur et Noir & Blanc

Rencontres avec les jeunes cinéastes de la nouvelle vague hongroise. "Comolli a cerné avec rigueur le phénomène d’une création entièrement engagée dans la réalité historique et sociale de la Hongrie. Tant à Budapest que sur les bords de la Tisza et dans la campagne hongroise, les jeunes cinéastes rencontrés : Judit Elek, Istvan Szabo, Istvan Gall, Ferenc Kosa, expriment les mêmes préoccupations, et les extraits de leurs films s’insèrent tout naturellement dans le reportage. Une déclaration du ...

Introduction à la méthode F. W. Murnau

    Alexandre Astruc • France • 1970 • 75 minutes • Couleur et Noir & Blanc

Dans cet essai de "critique indirecte" sur l’œuvre de F.W. Murnau, Alexandre Astruc tente de définir la méthode du cinéaste en reconstituant des séquences-clés, en lisant des textes analytiques, jusqu’à développer des théories sur l’art baroque allemand. "Moi, Murnau, un jour, je suis entré, j’avais vingt ans, l’écran était formé d’un drap blanc sale, tendu comme le rouge d’un drapeau, dix minutes de beauté totale, quelques plans de L’Aurore, assez pour m’en aller dans la nuit de l’avenue de Messine, ...

François Truffaut, dix ans dix films

    Jean-Pierre Chartier • France • 1970 • 58 minutes • Couleur et Noir & Blanc

Entre des scènes de tournage de L’Enfant sauvage, François Truffaut reprend, là où il l’avait laissée en 1965 dans François Truffaut ou l’esprit critique, l’analyse et la critique de son travail, en parlant de Fahrenheit 451, La mariée était en noir, La Sirène du Mississipi, Baisers volés et Domicile conjugal. "Lorsque le premier film de la série consacrée à François Truffaut a été réalisé, c’était encore un jeune cinéaste. Nous avions l’intention de suivre son travail et celui de Godard, aussi. ...

Cinéma hongrois 1 : Miklós Jancsó

    Jean-Louis Comolli • France • 1969 • 53 minutes • Couleur

Filmé sur les lieux du tournage de Ah, ça ira ! et de Silence et Cri, Miklós Jancsó, chef de file du nouveau cinéma hongrois, revient sur sa jeunesse, sur la révolution et explique son cinéma critique, en perpétuel mouvement. "Le cinéma de Jancso était à part : des scénarios chorégraphiés, des films basés sur des plans-séquences magnifiques, un cinéma très ludique, et politique, en même temps. J’aimerais bien revoir des films de Jancso, mais c’est difficile maintenant." (André S. Labarthe, La ...

René Clair

    Jacques Baratier • France • 1969 • 55 minutes • Couleur et Noir & Blanc

Sous forme d’entretiens, Jacques Baratier retrace la carrière de René Clair. De nombreux extraits scandent les réflexions et souvenirs du réalisateur d’Entr’acte, Paris qui dort ou La Beauté du diable. "Depuis le début de sa carrière, René Clair était considéré comme un cinéaste plus qu’estimable, par André Bazin aussi. [...] René Clair connaissait bien le cinéma américain et l’histoire des studios, car il avait vécu aux États-Unis. En Europe, il avait fréquenté les surréalistes, réalisé des films ...

Conversation avec George Cukor

    André S. Labarthe, Hubert Knapp • France • 1969 • 42 minutes • Noir & Blanc

Au bord de sa piscine, conversation avec George Cukor construite autour du Roman de Marguerite Gautier et d’Indiscrétions. Le cinéaste évoque ses influences, le travail avec ses actrices, Greta Garbo, Katherine Hepburn ou Judy Garland, et son art de la comédie. "Les propos de Cukor semblent appeler tout naturellement les séquences. Du calvaire sentimental que vit Garbo à la comédie qu’anime Katherine Hepburn, on reconnaît le montage propre à Cinéastes de notre temps, cette écriture qui assemble ...

King Vidor

    André S. Labarthe, Hubert Knapp • France • 1969 • 40 minutes • Noir & Blanc

Interrogé par Hubert Knapp, King Vidor évoque ses débuts, les rapports qu’il entretenait avec les studios, les bouleversements de l’arrivée du parlant et quelques-uns de ses chefs- d’œuvre, tels qu’Hallelujah ! et Le Rebelle. "C’est un homme formidable, d’une grande simplicité, très passionné mais qui a cette curieuse façon désintéressée, détachée, de parler de ses films comme si c’était ceux des autres, que nous avons trouvée chez la plupart des "grands" du cinéma américain, Vidor, Ford, Walsh ...

Alain Robbe-Grillet

    Noël Burch, André S. Labarthe • France • 1969 • 101 minutes • Noir & Blanc

Les Formes d'Eros - 48' & La Désignation - 53' En mai 1968, entretien avec le romancier et cinéaste, auteur du scénario de L’Année dernière à Marienbad et des films L’Immortelle ou Trans-Europ-Express, dans le parc de son château en Normandie puis dans une salle de projection. Un portait décomposé-recomposé. "Je tiens à dire que pour moi j’ai vu ces films comme une œuvre. [...] Je pense que c’est même une œuvre tout à fait comparable à mes propres œuvres de fiction puisque ces œuvres de fiction ...

La Première Vague

    Noël Burch, Jean-André Fieschi • France • 1968 • 153 minutes • Noir & Blanc

La Nouvelle vague réhabilite les cinéastes d’avant- garde de l’époque du muet que sont Louis Delluc, Germaine Dulac, Jean Epstein et Marcel L’Herbier. Larges extraits, témoignages d’époque et réactions de cinéastes et critiques des années 1960. "Tout comme les jeunes cinéastes de la Nouvelle vague, ceux de cette "première vague" étaient liés par leur commune recherche de la fameuse "spécificité cinématographique" et certaines de leurs recherches furent tout aussi significatives que celles, beaucoup ...

Bleu comme une orange

    André S. Labarthe • France • 1968 • 58 minutes • Couleur

Ce film – au titre emprunté à Paul Éluard – est un débat en six parties consacré aux problèmes posés par l’utilisation du noir et blanc et donc de la couleur dans les arts visuels et mécaniques. Artistes, photographes, cinéastes parlent stylisation et abstraction. "Un jour, la couleur est arrivée à la télévision. Les responsables de l’ORTF nous ont demandé de tourner le prochain film de la série en couleur. J’ai bien réfléchi et je suis parvenu à cette conclusion : "Maintenant qu’il y a la couleur, ...

Tours (Festival de)

    André S. Labarthe • France • 1968 • 76 minutes • Noir & Blanc

À l’occasion des 12e Journées internationales du court métrage, rencontre avec le jury, les participants et la ville de Tours elle-même. "Un des plus importants festivals de films en France a été le festival de courts métrages et d’animation de Tours. Ses responsables étaient de vrais passionnés : Pierre Barbin, André Martin, Roger Leenhardt, son président... C’était un festival très suivi. Les Cahiers du cinéma couvraient l’événement, et c’est à Tours que nous avons découvert e premier film de ...

En passant par le Québec : le jeune cinéma canadien

    Jean-Louis Comolli • France • 1968 • 88 minutes • Couleur et Noir & Blanc

Production isolée et en marge, le cinéma québécois n’existe que grâce à l’engagement et l’énergie de ses créateurs. "Faire un film au Québec, cela devenait, aux stades successifs de la conception, de la production, de la fabrication et de la diffusion, faire acte politique : le cinéaste doit, l’une après l’autre, abattre des barrières qui sont celles mêmes auxquelles se heurtent tous les Canadiens français. Rarement l’on aura vu pareille adéquation entre le sort d’un objet esthétique et celui ...

Pierre Perrault, l'action parlée

    Jean-Louis Comolli, André S. Labarthe • France • 1968 • 52 minutes • Couleur et Noir & Blanc

Homme de radio, poète, cinéaste, Pierre Perrault a réalisé une série de films sur la vie le long de la côte québécoise et des rives du Saint-Laurent, Pour la suite du monde, Le Règne du jour ou Les Voitures d’eau. Utilisant caméra légère et son synchrone, Perrault développait a priori une contradiction entre la modernité de sa technique et ses sujets traditionalistes que le film s’attache à lever. "Parmi ces jeunes gens qui s’emparaient du destin du cinéma canadien, Pierre Perrault occupait une ...

Jerry Lewis

    Robert Benayoun, André S. Labarthe • France • 1968 • 108 minutes • Noir & Blanc

En ce temps là, Robert Benayoun ressemblait à Jerry Lewis avec qui il entretenait le genre de rapport qu'on peut entretenir avec son miroir. Il était donc naturel qu'il soit du voyage à Londres où Jerry avait accepté de se laisser filmer en 1968. Jerry tournait alors sous la direction de J. Paris et c'est entre les prises de vue qu'il nous accordait quelques considérations sur ce qu'il attendait du cinéma. Un second film avait été réalisé, où c'est un Jerry désopilant qui répondait aux questions ...

Le Jeune Cinéma Godard et ses émules

    Philippe Garrel • France • 1967 • 43 minutes • Couleur et Noir & Blanc• VOD

Jean-Luc Godard a ouvert au cinéma une voie que de nombreux jeunes suivent en réalisant, selon son exemple, des films libres et peu côuteux. De jeunes cinéastes parlent de lui, de son influence, de leurs problèmes : où s'arrête l'industrie, où commence l'expression ?

Jacques Becker (1906-1960)

    Claude de Givray • France • 1967 • 76 minutes • Noir & Blanc

Témoignages d’amis, de collaborateurs et de comédiens dessinent la figure du réalisateur de Falbalas, Les Rendez-vous de Juillet, Casque d’or ou Touchez pas au grisbi, cinéaste français classique qui a fait charnière entre le cinéma des années 1950 et celui de la Nouvelle Vague. "Claude de Givray n’est pas arrivé par hasard dans la série. Il faisait partie de l’équipe des Cahiers or, à l’époque, notre politique consistait à associer un maximum de jeunes de la revue à Cinéastes de notre temps. ...

Samuel Fuller, independent filmmaker

    André S. Labarthe • France • 1967 • 68 minutes • Noir & Blanc

Cinéaste de la violence, contrebandier selon la terminologie scorsesienne, Samuel Fuller raconte en vingt-trois chapitres une histoire américaine, avec la sécheresse qui caractérise son cinéma. "Labarthe et Burch présentent ce portrait "à plat" comme dans une bande-dessinée. Au générique, un jeune peintre moderne, Robert Malaval, donne sa propre interprétation graphique de la tête de l’Oncle Sam. Accompagnement de musique Kabuki, extraits de films époustouflants, qui parachèvent l’escalade verbale ...

Visages du nouveau cinéma italien (De Bosio, Bertolucci, Bellocchio)

    Jean-André Fieschi • France • 1967 • 89 minutes • Noir & Blanc

Grand admirateur du nouveau cinéma italien, le critique Jean-André Fieschi, après son Pasolini l’enragé, sonde ce courant. Entre héritage et remise en question du néo- réalisme, de jeunes cinéastes cherchent les formes plastiques et politiques à donner à leur engagement. "En revoyant le film récemment, je me suis rendu compte à quel point il annonçait ce qui s’est passé en Italie après 1968. C’est un témoignage important sur le travail, les inspirations, les désirs de ces réalisateurs, à un moment-clé ...

Alexandre Astruc, l'ascendant taureau

    Jean Douchet • France • 1967 • 92 minutes • Noir & Blanc

Après un article fondateur sur la "caméra-stylo" publié en 1948, Alexandre Astruc a prolongé ses théories en faisant du cinéma. Interrogé par Jean Douchet, il livre ses opinions de cinéphile et de cinéaste avec la verve d’un véritable débatteur. "Jean Douchet a adopté le style d’Astruc filmant ses personnages : plans très longs, environnement du décor, du milieu, c’est-à-dire inscription dans le temps et dans l’espace. Cela donne à l’ensemble une grande unité formelle. C’est aussi par la "caméra-stylo", ...

Le Dinosaure et le Bébé

    André S. Labarthe • France • 1967 • 61 minutes • Noir & Blanc

Sur des extraits du Mépris et de M le Maudit, Godard et Lang s'entretiennent sur le cinéma. Appelez-moi un "dinosaure", dit Fritz Lang. Dans Le Mépris, Lang, figure centrale du film, incarne justement un Dieu agonisant qui a fait son temps. Qu'est-ce qu'un metteur en scène ? Qu'est-ce que la censure ? Telles seront les questions tour à tour abordées avec Godard qui brise le cinéma, cet art de "bébé".

Entretien avec Chuck Jones

    André S. Labarthe • France • 1967 • 52 minutes • 16 mm • Couleur et Noir & Blanc

D’abord un petit film en couleurs : sur une pelouse de Deauville, en 1978, Chuck Jones, le dessinateur qui fit se tordre le monde pendant plusieurs décennies, fait un croquis d’un certain chasseur ennemi et complice d’un certain lapin auquel il joint une légende. Puis, flash-back et retour au noir & blanc : Montréal, 1967. Chuck Jones répond aux questions du critique Robert Benayoun, devant la caméra d’André S. Labarthe.

Raoul Walsh ou le bon vieux temps

    André S. Labarthe, Hubert Knapp • France • 1966 • 62 minutes • Noir & Blanc

Un homme coiffé d’un Stetson, évoque l’Ouest et sa contribution au western. Au moment des émeutes de Watts à Los Angeles en 1965, c’est une légende à la mémoire intelligente qui se confie à la caméra, éclairée par un montage audacieux d’extraits de ses films. "Avec Hubert Knapp, Raoul Walsh comprenait que son interlocuteur ne connaissait rien au cinéma, encore moins à son cinéma. Je donnais à Knapp quelques consignes à l’oreille, mais pas trop, de façon à ce qu’il pose des questions de "curieux". ...

Et pourtant ils tournent

    Claude Nahon • France • 1966 • 95 minutes • Noir & Blanc

"Nous avons proposé à Claude Nahon [Claude-Jean Philippe], qui était notre assistant, de faire un film sur les réalisateurs qui en étaient à leur premier film, les "jeunes cinéastes" : Jean Eustache, Luc Moullet, Alain Jessua... L’un d’entre eux n’avait encore rien réalisé, mais il était sur le point de le faire : André Téchiné. Nous lui avons proposé de lui passer la caméra et de lui fournir la pellicule pour pouvoir réaliser son premier film, Paulina s’en va. Il a donc tourné son premier court ...

Marcel Pagnol ou le cinéma tel qu'on le parle (1 et 2)

    André S. Labarthe • France • 1966 • 25 minutes • Noir & Blanc

Découpée en deux parties qui se répondent, l’émission est une évocation des films de Pagnol qui se déroulent à Marseille et en Provence, dans le village de la Treille. Le réalisateur de César, Naïs, La Belle Meunière ou Topaze évoque sa carrière, sa théorie du parlant et les spécificités du cinéma face au théâtre. "On nous a présenté un montage extrêmement adroit d’interviews, avec Marcel Pagnol, sur son métier de cinéaste, sur son pays, les gens qu’il a mis en scène et avec lesquels il a travaillé. ...

Le Celluloïd et le Marbre

    Éric Rohmer • France • 1966 • 90 minutes • Noir & Blanc

En 1955, Éric Rohmer publiait dans les Cahiers du cinéma une série d’articles intitulée Le Celluloïd et le Marbre. Il y faisait un état des lieux polémique et désenchanté de l’art au XXe siècle, pour mieux rehausser par contraste la vraie modernité du cinéma. Dix ans après, Rohmer reprend ce principe dans un film où il demande à un certain nombre d’artistes contemporains de situer leur art par rapport au cinéma. Avec : César Baldaccini, Georges Candilis, Pierre Klossowski, Claude Parent, Roger ...

Pasolini l'enragé

    Jean-André Fieschi • France • 1966 • 65 minutes • Noir & Blanc

En juillet 1965, à Rome, Jean-André Fieschi s'entretient avec Pier Paolo Pasolini et le filme, une semaine durant, dans son appartement de la via Eufrate, dans les bourgades de la périphérie romaine, sur la plage d'Ostie. Il s'agit d'un document essentiel, indispensable à la connaissance du poète, au-delà de son discours théorique et politique, l'inscription d'une présence et d'une voix singulière, inoubliable : "Le signe qui a dominé toute ma production est cette sorte de nostalgie de la vie, ce ...