C’est dans les eaux agitées des îles de la Madeleine que les pêcheurs de Dakar vont récolter moules, huîtres et pouces-pieds. Travaillant par équipes de deux à trois plongeurs, en apnée et sur des fonds n’excédant pas une dizaine de mètres, ils rapportent tous les jours une vingtaine de kilos de coquillages, fruit de plusieurs heures de labeur.
Mbour est un des grands ports de pêche de la côte sénégalaise. Les pirogues y embarquent tous les jours leur contingent d’hommes. Jeunes et vieux, ils s’en vont, jusqu’à cinquante kilomètres au large, capturer dans de vastes sennes les tonnes de sardines qui alimenteront tout le pays. Collaboration entre une pirogue pour lancer le filet et une autre pour resserrer le câble qui refermera le piège sur les poissons et qui les stockera à son bord. L’attente est longue avant de repérer le banc de sardines ...
C'est au large de Dakar que les pêcheurs de Soumbédioune, un petit quartier de la capitale sénégalaise, vont au fil des jours pratiquer leur métier entre le bleu du ciel et celui de l'océan.
Sur la Côte bleue, entre Martigues et Marseille, la petite pêche traditionnelle se pratique essentiellement au filet trémail. Joseph et Mohamed posent et tirent quotidiennement leurs filets. Le bleu intense de la Méditerranée comme terre nourricière.
Sur l'île de Santo Antao, au Cap Vert, la pêche à la Palangrotte (une barque, un fil, un hameçon) est pratiquée de façon artisanale... On ne prélève que ce qui est nécessaire pour se nourir.
Dans les eaux chaudes du golfe de Siam, à la nuit tombée, les hommes partent pêcher les calmars et poissons attirés par les lumières de leurs improbables bateaux.
Sur l'île de Phu Quoc, au Vietnam, des hommes, reliés à un mince tuyau, un "fil de vie" qui leur permet de respirer, traquent poissons et fruits de la mer dans les profondeurs bleutées.