Tomas Astudillo a suivi le président équatorien Rafael Correa pendant les 42 jours de campagne qui ont précédé sa réélection à la tête du pays pour la troisième fois consécutive. La "mise en scène" à visée politique est la véritable affaire de ce film, qui est aussi une méditation en cinéma direct sur une névrose collective : la croyance tenace en l’homme providentiel.