Retour

Martine Rousset

  • Ayant droit
    •  
  • Écriture
    •  
  • Image
    •  
  • Montage
    •  
  • Production (structure)
    •  
  • Réalisation
    •  
  • Son
    •  

Née le 29 mai 1951 à Montpellier, réside à Sète jusqu’en 1975.

Étudie la philosophie et le cinéma à l’Université Paul Valery de Montpellier.

Cinéaste de la lumière et de l'écrit, travaille le film depuis 1977.

Œuvre au département audiovisuel du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris, auprès de Suzanne Pagé depuis 1978.

(Source : Light Cone)

Filmographie

Filtrer les résultats : 20 film(s)

Rue Pouchkine

    Martine Rousset • France • 2017 • 33 minutes • Beta numérique • Couleur

Yerevan, Arménie, dans l'illisible secret prisonnier des ombres dans les nuits de sous la terre trains pour nulle part la splendeur sereine des montagnes chants mutiques paradoxe mystique les voix des prisons éphémère voyageur léger dormeur

Crépuscule aux Aresquiers

    Martine Rousset • France • 2014 • 19 minutes • HDV • Couleur et Noir & Blanc

la nuit vient le paysage disparait quitte la mémoire du monde la nuit venue, lambeaux en son sillage dernière page

Chemins

    Martine Rousset • France • 2014 • 80 minutes • Super 8 mm & 16 mm • Couleur et Noir & blanc

"l’écrit inachevé de Julien Gracq, la route écrit en 1970, une forêt de bord de mer, l’énigme d’une trajectoire, par cet écrit en ce paysage, et ce paysage en cet écrit, elle creuse, à contre courant, depuis un double écho vers une même racine, profonde, invisible, d’une absolue présence, un feu de pierres, texte et paysage sont alors ramures de même langage"

À l'instant

    Martine Rousset • France • 2008 • 5 minutes • 16 mm & Beta SP • Couleur

hiver, brûmes, dehors le dessin des yeux parfois. on pourrait courir les chemins.

Istanbul

    Martine Rousset • France • 2007 • 100 minutes • Super 8 mm & 16 mm • Couleur

Le seul mot qui est le mot du film manque à votre abécédaire, le temps. Un voyage infini 1997/2006, Istanbul en "robe couleur de temps", le cinématographe comme empreinte des temps, art de la lumière et du document. "Avec Istanbul, Martine Rousset s’emploie à freiner le mouvement du monde dans un cinéma de la décélération. À la limite entre défilement image par image et fusion optique, le rythme du film s’abandonne à un temps suspendu ou flottant." (Cyril Hurel)

Mer

    Martine Rousset • France • 2003 • 20 minutes • 16 mm • Couleur

"La mer est un langage dont on a perdu le sens." (J.L. Borges) La méditérranée, celle ci. Le soleil. De l'écrit sur l'eau ? La rumeur violente du vent des vagues. La voix sauvage de l'écrit de l'eau. Quelques fictions enfantines dans l'écrit de l'eau sûrement très cruelles, des jeux de guerre. Langage perdu. Enfance souveraine. C'est la mer qui gagne. Bien fait.

Hôtel Turkoman

    Martine Rousset • France • 2000 • 15 minutes • 16 mm • Couleur

C'est là ce que la ville offre à l'inconnu de passage : or et nuit au visiteur à peine venu. Fragment, le caillou donné au bord du chemin, brut. On le prend, on le garde. Est-ce qu'on peut lire dedans les lueurs qui passent ? Qu'est-ce qui est écrit ? Images entières, images premières, loin de l'art et la manière.

Passages

    Martine Rousset • France • 1998 • 40 minutes • 16 mm & Beta SP • Couleur

À l'origine un texte en fragments, plus ou moins biographique, de différents personnages. Histoires croisées, temps mêlés, souvenirs et inventions. Viennent des voix rencontrées. Elles ressemblent au texte comme des sœurs. Elles sont les voix de la mémoire, l'ombre portée des personnages, des voix de filles, celles de l'indéfinition et de l'évocation. On commence par ce travail-là : lire, enregistrer (en analogique, il faut du souffle). Vient un lieu, un lieu trouvé : le feuillage d'une vigne ...

Chants

    Martine Rousset • France • 1995 • 20 minutes • 16 mm • Couleur et Noir & Blanc

À Emmanuel Levinas. Avec Barbara. À scruter l'image de ce visage, de ce regard, on y voit des fragments d'histoires brutes, des lumières minérales, les bribes d'un rêve sans fin... L'insistance se heurte, jusqu'à l'abstraction, au temps décomposé, à ses chaos aux lueurs de pierre. De ce visage revenant, rien ne se dit. Le regard ne se déchiffre pas. L'illusion, jusqu'aux ténèbres, demeure muette. Les signes d'un chant absent.

Un vent léger dans le feuillage

    Martine Rousset • France • 1994 • 3 minutes • 16 mm • Couleur

"Avec Un vent léger dans le feuillage, gros plan fixe qui pendant trois minutes décadre quelques feuilles de leur couleur verte, Martine Rousset filme la vibration fluorescente de la chlorophylle : la couleur façonne en même temps qu'elle s'égoutte, elle institue la feuille à mesure qu'elle rayonne. Informante, elle subsiste. C'est le film, admirable, que Maxime Gorki aurait voulu voir le 3 juillet 1896." (Nicole Brenez)

Kleist

    Martine Rousset • France • 1993 • 15 minutes • 16 mm • Couleur

Lectures. Heinrich von Kleist/Robert Walser. Contigus. Ils parlent d'imaginaire. Walser imagine Kleist, Kleist personne, mais Penthésilée. Dans les nouvelles îles désertes que sont les enclaves de fleurs de la cité. Roses de trottoirs. Espaces sauvages à force d'anonymat, tronqués et sans chemins, dans les pierres banales d'une quelconque carrière, s'inscrivent et cassent les voix d'un littéraire abrupt, fragments hermétiques et arides à l'image des lieux, de presque pas de lieu. Images figures ...

Été

    Martine Rousset • France • 1991 • 50 minutes • 16 mm • Couleur

Les voix disent un récit. Oublié. De quel temps. Et qui parle. L'une et l'autre. L'une ou l'autre. Plus tard. D'autres peut-être. De hasard. Qui croiseraient en ce récit. Quand. Les temps se sont entremêlés. Les vents se rejoignent. Dérobent l'histoire. Images. L'été. Humble vacance aux feuillages furtifs. Mémoire fragile. La lumière est trace d'oubli.

Les Heures

    Martine Rousset • France • 1990 • 6 minutes • 16 mm • Couleur

D'une part : Un cadre — et puis des fenêtres dans le cadre — Épelées — de l'une à l'autre — Images désignées — clôturées, dedans/dehors. Chaque instant rompu — répété. Toujours passé. L'un après l'autre. Cruauté de la limite ouverte sur elle-même — et aussitôt quelque objet intempestif vient se heurter — boucher la vue — oblitérer le cadre. D'autre part : La note poursuit un instant éternel. C'est son jeu, file le cadre, trace l'embrasure, etc. (...) elle passe. Aussitôt dedans elle joue à ...

Mansfield K.

    Martine Rousset • France • 1988 • 20 minutes • 16 mm • Couleur

Lectures. Un texte de Katherine Mansfield. Un site. Pureté des lignes. Finesse des angles. Dominance des blancs et des bleus. Fragilité des verres effilés. Dur contraste des lumières. Rêver ces espaces pages écrites. Texte offert : la caméra pourrait en lire l'inscription exacte. Images abstraites. Unique travail des lumières, des lignes et des rythmes. Regard qui lit à la lumière des voix. La transfusion lumineuse d'un style. Une possible et juste métaphore ?

Dehors

    Martine Rousset • France • 1985 • 25 minutes • 16 mm • Couleur et Noir & Blanc

Paysage, Une nature utilitaire. Contemporaine. Images cruelles. Changeantes. Saisons. Le guet pourrait être éternel. Chaque image transparente et non avenue. Seuls les volumes sonores dérouleront une obscure durée.

Laure

    Martine Rousset • France • 1984 • 45 minutes • 16 mm • Couleur

Un écrivain inconnu écrit sous le pseudonyme de Laure au début du siècle. Lectures. Géographie. Les lieux d’une écriture. Les forces qui la créent, la parcourent et la perdent. Les deux bandes-images seront contiguës sur un même écran. Leur déroulement continu et simultané. Deux miroirs. Les voix et leurs silences s’y réfléchissent. S’y évanouissent.

Carolyn III

    Martine Rousset • France • 1981 • 25 minutes • 16 mm • Couleur

Avec Carolyn Carlson. Dernier volet du cycle Carolyn Carlson. Dernier regard. Oubli. Irréversible effacement. Le chant immerge. Aveugle.

Carolyn II

    Martine Rousset • France • 1980 • 30 minutes • 16 mm • Couleur et Noir & Blanc

Avec Carolyn Carlson. Portrait. Elle danse au centre de son aire. Obscure au regard. Elle nous abandonne à sa limite. Tourner. Dénombrer les brisures. Conjuguer. Tourner sur soi, en un écho aveugle. Traverser l’espace déjà désert.

Carolyn I

    Martine Rousset • France • 1977 • 10 minutes • 16 mm • Noir & Blanc

Premier volet du cycle Carolyn Carlson. Entre elle et elle. Trois images de celle qui danse se répètent, se heurtent à des opacités qui ne se laissent pas traverser, se perdent dans des transparences d’où ne revient nulle réflexion. Le son décrit leur inévitable trajet : cet immobile mouvement.

Le Réverbère

    Martine Rousset • France • 1977 • 10 minutes • 16 mm • Couleur

Avec Sarah d’Arno. Traces d’histoires. Les images à même leur matière. Arracher. Teindre. Peindre. Les rendre à la lumière.
Partager
Imprimer
Modifier
Ajouter aux favoris