Marie-Jo Aiassa

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Son

Marie-Jo Aiassa est cinéaste ethnographique. Elle a notamment réalisé Voyage au pays des sons et Drigall et Ramasse Bourié qui tous deux explorent la musique.

Elle a filmé également les mines du Nord de la France à l'occasion d'ateliers mis en place par l’Institut National d’Éducation Populaire à la fin des années 70, constituant un véritable "fonds minier" audiovisuel. À partir de cette expérience, elle co-réalisa avec Valérie Deschênes le film Femmes de mineurs (1980) et participa au film Flacky et Camarades - Le Cheval de fer.

(Source : Tënk. Notice biographique mise à jour en août 2024)

Filmographie

Filtrer les résultats : 4 film(s)

Flacky et Camarades

VOD

Entre Lens, Sallaumines et Lievin, des stages de formation et de réalisation de cinéma direct ont été mis en place par Pierre Gurgand et l’Institut national d’Éducation populaire entre 1976 et 1983. La remise en vie de ces filmages a été confiée, après le décès de Pierre Gurgand en 2003, à Aaron Sievers. "Dans l’équipe, certains tiennent pour la première fois une caméra, pour tenter d’émulsionner avant qu’elle ne disparaisse, l’histoire des houillères. Dans les décombres de béton et de métal emmêlés, ...

Voyage au pays des sons

Marie-Jo Aiassa • France • 1998 • 76 minutes • Couleur

Histoires ludiques mais dérisoires des instruments de musiques traditionnelles de Poitou-Charentes et de Vendée en 8 actes.

Drigall et Ramasse Bourié

Marie-Jo Aiassa, Pierre Gurgand • France • 1992 • 27 minutes • Couleur

Deux magiciens de la récupération, Dominique Gauvrit et Olivier Gautier, fabriquent des instruments de musique insolites avec les matériaux les plus divers. Ils ont construit une sorte d'orgue avec une chasse d'eau, des gonfleurs de matelas pneumatiques et des bouchons. Leur sens du jeu est ancré dans une philosophie de la vie : le refus du gaspillage sécrété par la société de consommation.

Femmes de mineurs

Marie-Jo Aiassa, Valérie Deschênes • France • 1980 • 39 minutes • Couleur

"Ce fut un film initiatique pour toutes les deux. Ces femmes, au moment de notre rencontre, ont compris que la fermeture des mines est irréversible, elles voient leur mode de vie et l’avenir de leurs enfants totalement remis en cause, avec le sentiment d’avoir été coupées du reste de la société par un système très paternaliste." (Marie-José Aiassa et Valérie Deschênes) Dans le bassin minier, entre Lens, Sallaumines et Liévin, des stages de formation et de réalisation de cinéma direct ont été mis ...

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