Renato Berta

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Renato Berta, né en 1945 à Bellinzone, est un directeur de la photographie suisse. Féru de cinéma, il fonde adolescent un ciné-club. Il y programme des films néo-réalistes italiens. Il suit les cours du Centro experimentale de Rome entre 1965 et 1967, où il croise Pasolini, Visconti et Rossellini. Fidèle d'Alain Tanner (Le Milieu du monde, 1974 ; Messidor, 1978), Renato Berta débute également au côté des réalisateurs du nouveau cinéma suisse : Francis Reusser (Vive la mort, 1969 ; Le Grand Soir, 1976), Michel Soutter (Repérages, 1977), Villi Hermann (San Gottardo, 1977) et Daniel Schmid (Hécate, 1982 ; Le Baiser de Tosca, 1984).

Apprécié en France pour son sens aigu du cadrage et son exploitation fine de la lumière, il y travaille à partir des années 1980, essentiellement dans des films d'auteurs : avec Jean-Luc Godard (Sauve qui peut, la vie, 1980), André Téchiné (Rendez-vous, 1985 ; Les Innocents, 1987), Louis Malle (Au revoir les enfants, 1987 pour lequel il obtient le César de la Meilleure photographie en 1988 ; Milou en mai, 1989) et Alain Resnais (Smoking, No Smoking, 1993 ; On connaît la chanson, 1997).

Le réalisateur portugais Manoel de Oliveira (Party, 1996 ; Inquiétude, 1997) et le cinéaste israélien Amos Gitaï (Kadosh, 1999 ; Kippour, 2000 ; Lullaby to My Father, 2012) font également appel à lui.

Il a également collaboré avec Jean- Marie Straub et Danièle Huillet sur plusieurs documentaires (Une visite au Louvre, 2003 ; O somma luce, 2009 ; La France contre les robots, 2020).

(Source : BIFI)

+ Écouter le podcast de l'émission "Plan large" dédiée à l'auteur du 30/10/21 - France Culture

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