Ministère de la Culture (Pays-Bas)

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Filmographie

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La Tempête d'images

Johan van der Keuken • Pays-Bas • 1982 • 85 minutes • 16 mm • Couleur

De Melkweg (La Voie lactée) est un foyer de contre-culture dans l'esprit des années 60, installé dans une ancienne laiterie industrielle d'Amsterdam. Là se produisent des groupes de musiciens encore peu connus, des troupes de théâtre, des poètes... La liberté d'expression est totale, multiforme et éclectique : explosion de rythmes (rock, new wave, afro-caraïbe...), de couleurs, de paroles et d'images qui rassemble une jeunesse cosmopolite dont l'avenir est incertain. Portrait d'une génération.

Fêtes de Belgique ou l'effusion collective

Henri Storck, David McNeil, Jean Cleinge • Belgique • 1972 • 120 minutes • 35 mm • Couleur

Collection de dix films "Le film est construit sur différents plans. Il utilise les trois niveaux de l'image : celle du cinéma, la reproduction de tableaux et l'arrêt sur la photographie. Il fonctionne aussi sur plusieurs structures de récit, le documentaire et la fiction, la recherche de la vérité (l'enquête) et la découverte d'une autre réalité, et en deux temps, le passé et le présent. Parti d'un projet de documentaire classique d'Henri Storck, le film a fait la part belle à la fiction. Le réalisateur ...

La Vélocité 40-70

Johan van der Keuken • Pays-Bas • 1970 • 25 minutes • 35 mm • Couleur

Dans le cadre de la commémoration de la fin de la seconde guerre mondiale et de l'occupation allemande, Johan van der Keuken, né en 1938, refuse les images d'archives et donc un film sur le passé. Tout en interviewant une survivante d'Auschwitz, il repense la guerre à l'aide d'images qu'il a lui-même vues. Son souvenir se traduit par des images du présent, observation très lucide de la réalité d'aujourd'hui.

Beauty

Johan van der Keuken • Pays-Bas • 1970 • 25 minutes • 35 mm • Couleur

Le monde de rêve d'un espion fasciste, Beauty. Il se détruira en voulant imposer un ordre uniforme et fonctionnel. Johan van der Keuken utilise ici la trame classique d'une série noire pour mieux la détruire, prêtant aux objets du monde construit par l'homme des significations que sa caméra rend multiples. Les thèmes habituels des films de van der Keuken – le temps, la violence, la perception du réel – sont traités ici avec une exceptionnelle concentration.

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