Janvier 2022, le collectif occupant le cinéma associatif La Clef reçoit un avis d’expulsion leur ordonnant de quitter les lieux avant la fin du mois. Pour se prémunir au mieux contre l’intervention des CRS, La Clef se met à projeter des films sans interruption de six heures du matin à minuit. Ce festival permanent a tenu cinq semaines, jusqu’à l’expulsion du 1 mars.
"Deux îles tropicales de part et d'autre de l'Atlantique. L’une désertique, l’autre organique. Deux voyages, à 20 ans d’écart. De chacun, j'ai ramené des images. Agua de vinagre est un ciné-voyage suspendu entre ces deux temps-là. Une exploration de ma présence à travers les images. L’attente impossible qu’apparaisse un absent, là, devant l’obturateur de ma caméra. Un ciné-deuil." (Frédérique Menant)
La mer, entre la rive et le large, une tempête, un refuge. La version numérique donne au film une forme fixe, mais il est destiné à être joué en direct en projection argentique, ce qui lui apporte alors des variations (changements de vitesse de projection, pauses, variations de synchronisation du son etc).
Medusa I, est le premier fragment d'un film où chaque fragment peut être vu de manière autonome, ou dans une installation. Par accumulation émergent les différents aspects d'une figure qui traverse l'histoire des représentations. C'est une bobine de 3 minutes de super-8 brute. Une double danse caméra corps. Certains fragments explorent dans l'histoire de l'art, des œuvres ou fragments d'œuvres qui par leurs anomalies, leurs étrangetés, altèrent l'engourdissement du regard. D'autres sont la recherche ...
J’ai traversé les solstices Dans l’ombre, un souffle Sous la peau, un passage Muer est une expérience indicible. Quand la mue se détache, elle ouvre un espace infime, de soi à soi, là où l’image tremble. Ce film est le fruit d’une résidence de création avec la plasticienne Nathalie Menant pour l’installation MUES. 10 femmes en difficulté, suivies par l’association Joséphine, ont accepté de devenir modèles.
Un incipit est la forme en germe qui déclenche le film, l'intention d'un film, il porte en soi le "gnomon Lezamien" ou le nombre invisible de la forme, c'est de la pensée faite en plans à l’intérieur d'une bobine Super 8 de 3 minutes et demie, le tout résumé comme le dit "Maese"' Godard : "… nous avec le cinéma c’est autre chose… … et là j’en profite pour vous dire que comme par hasard le seul grand problème du cinéma me semble être où et pourquoi commencer un plan…".
Une rencontre avec les bédouins et les habitants de la frontière nord (Wadi Khaled) entre le Liban et la Syrie. Un peuple privé d'identité, d’une terre sans visages, sans paroles "Wadi Khaled, une zone pauvre qui voit ses corps suffoquer au milieu des carcasses animales et autres détritus qui tapissent le sol. La population démunie est exclue d’une citadelle en ruine où les canons fantomatiques continuent de détonner. La peinture est crue, mais il n’est pas rare d’y déceler des sourires sur les ...
Ali, un Kurde errant, plongé dans le désordre et la mutation de trois villes : Paris, Beyrouth et New York...