Prima Luce
- Ayant droit
- Coproduction
- Distribution
- Production (structure)
Prima Luce est née il y a cinq ans. Nous avions dés le départ envisagé notre société comme une "maison" de production. Nous voulions y fabriquer les films documentaires dans un certain état d’esprit : accompagner de jeunes auteurs vers leurs premiers films, développer peu de projets pour y apporter toute l’attention nécessaire, associer la production et la distribution des œuvres et travailler dans un cadre épanouissant autant pour nous que pour les auteurs que nous accompagnons. Et puis il y avait cette envie que nos productions offrent une belle expérience aux spectateurs, des regards neufs et originaux sur le monde.
Cinq ans plus tard, après beaucoup de réjouissances et quelques tempêtes nous sommes toujours là, heureux d’avoir tenu ce premier pari. Nous sommes fiers d’avoir accompagnés les premiers films de Jean Boiron-Lajous, Jean-Baptiste Mees, Agnès Perrais ou Bertrand Leduc, et encore plus d’avoir produit leur second opus, signe que nous travaillons dans une confiance mutuelle et une énergie qui nous porte vers de nouveaux horizons. Nous n’aimons pas vraiment nous définir au travers d’une ligne éditoriale que l’on trouverait vite contraignante, mais il faut bien reconnaître que quelques grandes tendances se dégagent : les migrations, le travail, l’éducation mais aussi la mer sont des sujets qui traversent plusieurs de nos films.
Et puis nous nous sommes aussi engagés sur la diffusion et la distribution de plusieurs films qu’il nous tenait à cœur d’accompagner. [...] Aujourd’hui nous poursuivons ce travail en nous concentrant sur une distribution non commerciale plus propice à la diffusion du documentaire.
Alors qu’est ce qu’on fait ces cinq prochaines années ? Et bien nous allons continuer de sillonner la France de l’Atlantique à la Méditerranée, puisque notre bureau originel bordelais s’est agrandit récemment d’une entité marseillaise. Nous aimons la diversité de nos deux villes qui ne se ressemblent pas, mais qui, comme deux vieux ports européens, savent accueillir et s’ouvrir au monde. Et nous continuerons de produire et de montrer des films singuliers et la fiction pointera peut-être le bout de son nez… De nouvelles surprises donc… Allez on s’en reparle en 2022, d’ici là on aura sûrement l’occasion de se retrouver autour d’un film !
Antonio Magliano & Loïc Legrand