Directrice du centre chorégraphique national de Montpellier, Mathilde Monnier développe des projets qui lient activement le politique et l'artistique. Menant en parallèle à ses créations des ateliers destinés à des personnes autistes, développant des échanges avec l'Afrique, elle reste avant tout une chorégraphe à l'écoute des questions de son temps, qui renouvelle sans cesse son langage et la forme de ses créations.
"Blanc comme l'oubli des couleurs, ce blanc que Mathilde Monnier avait déjà planté en lisière du regard dans L'Atelier en pièces, spectacle magistral créé avec un participant aux rencontres du Centre chorégraphique national de Montpellier en direction de personnes autistes. Valérie Urréa s'attache ici à suivre la relation engagée entre la chorégraphe et Marie-France, jeune autiste de 26 ans. Il y a les moments d'un spectacle donné par elles deux et Louis Sclavis pour la musique, et le travail dans ...
De 1988 à 1991, Vivian Ostrovsky a filmé Mathilde Monnier et sa compagnie lors de l'élaboration et la réalisation de six chorégraphies. Le montage de ce film passe du travail de recherche des répétitions à son aboutissement dans le spectacle. Né de la correspondance entre la personnalité de la réalisatrice et celle de la chorégraphe, ce document retrouve dans sa forme filmique l'humour, la nervosité et la tension dramatique des spectacles de Mathilde Monnier.