Une épopée de ce fantastique lieu alternatif londonien qu’était le Scala entre 1978 et 1993, fréquenté par plus d’un million de personnes narguant la censure thatchérienne. Le même jour, un Bergman pouvait y côtoyer un film pornographique, le seul mot d’ordre étant pour Stephen Woolley et sa co-programmatrice Jayne Pilling la qualité des œuvres. Comme en témoignent leurs fascinantes affiches papier dont l’éclectisme des vignettes était susceptible de "choquer les jeunes filles catholiques", le Scala ...