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Danielle Arbid

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Son

Danielle Arbid est née à Beyrouth, elle vit en France. Elle réalise des films depuis 1997. Ses films de fiction Passion simple, Peur de rien, Un homme perdu, Dans les champs de bataille, ont été sélectionnés à Cannes en sélection officielle et à la Quinzaine des cinéastes, aux festivals de San Sebastian, Toronto, New York, San Francisco, Locarno, Pusan, Tokyo, etc.

Elle a été récompensée successivement par le Léopard d'Or vidéo au festival de Locarno pour la série Conversations de salon et par le Léopard d'Argent pour Seule avec la guerre.

Elle a aussi reçu le Prix Albert Londres, le Grand prix du Milano Film Festival, le Reflet d’or du Geneva International Film Festival, la Villa Médicis hors les murs ou encore le Prix de l’Académie Lumière de la presse étrangère en France…

Elle a fait l’objet d’un film portrait Danielle Arbid - Un chant de bataille en 2017 réalisé par Yannick Casanova dans la prestigieuse série Cinéma, de notre temps dirigée par André S. Labarthe.

S’intéressant à différentes formes de narration, Danielle Arbid alterne les fictions et les essais. Dans ce cadre, elle a débuté la série Conversations de salon pour le MAK - Musée des Arts Appliqués en Autriche en 2003.

Elle a réalisé en 2018, Le Feu au cœur pour la 3e Scène de l’Opéra de Paris. En 2021, elle propose au festival Côté Court la collection Ma famille libanaise.

Elle est également photographe. Elle a exposé à la Galerie Cinéma 2016, au festival Photomed 2017 et au Château La Dominique à Saint Émilion en 2019. Son travail a fait l'objet de plusieurs rétrospectives dans le monde (Gijon, Bastia, Paris cinéma, La Rochelle, Popoli).

Son quatrième long métrage de fiction, Passion simple, adaptation du roman éponyme de l’écrivaine Annie Ernaux, était en sélection officielle à Cannes Label 2020, également en compétition officielle aux festivals de San Sebastian, Toronto, Busan, Zurich, Lumière, Les Arcs…

(Source : Danielle Arbid)

+ Écouter "Je fais des films pour me doubler à travers les histoires que je raconte, les vivre", Danielle Arbid sur France Culture

Filmographie

Filtrer les résultats : 13 film(s)

Un tueur

Danielle Arbid • France • 2023 • 15 minutes • Couleur

"J’ai rencontré Mohamad A. en 2000, j’ai passé des mois à l’écouter me raconter comment il a combattu et tué. Je voulais, à travers lui, savoir si moi aussi j’aurais tué pendant cette guerre. Pendant qu’il parlait, j’ai baissé ma garde morale. Je n’avais plus aucun sens critique. J’avais même de l’empathie pour lui, un tueur." (Danielle Arbid)

Je donne une médaille à mon cœur pour t'avoir oublié

Danielle Arbid • France • 2021 • 14 minutes • DV Cam & Téléphone portable • Couleur

"En juin 2020, je me suis photographiée nue pour envoyer les photos a un homme dont j’étais amoureuse. Il s’appelait A. C’était la première fois que je fais ça. Je n’ai jamais envoyé ces photos à A. mais je me rappelle de cette discussion… Et parce que j’a décidé de faire cet autoportrait, j’ai décidé d’utiliser ces images de moi nue. Je m’appelle Danielle Arbid avec un D à la fin." Dans cet autoportrait vidéo, Danielle Arbid parle de son arrivée en France en pleine guerre du Liban, de sa relation ...

L'Art de la cuisine

Danielle Arbid • 2020 • 22 minutes • Couleur

"Farouk Arbid, mon oncle pourrait jouer un des personnages des Affranchis, sauf qu'il n'aime pas être filmé... Il reste dans l'ombre. Il aime cuisiner, recevoir les gens, les écouter parler de leurs problèmes et surtout leur rendre service. "C'est de la politique, il dit. Et pour faire de la politique, il faut se montrer généreux". Je l'ai poursuivi dans son appartement de Beyrouth. Je n'ai pas pu trop l'approcher, mais j'ai le détail de ses recettes préférées..." (Danielle Arbid) Pour le moment, ...

Souvenirs de violence

Danielle Arbid • France • 2020 • 15 minutes • Couleur

"Je ne connais pas très bien mon frère, Joe. Il a 5 ans de moins de moi. On a été élevés ensemble seulement quelques années au Liban. Je suis partie à 17 ans. Il est resté. Pendant ces années de vie commune, on a souffert de la guerre, celle entre nos parents et celle plus générale du Liban. C'était là peut-être notre secret. Ces souvenirs de violence qu'on a partagés enfants mais dont on a toujours eu honte de se les rappeler. Comme une blessure secrète qui nous lie à jamais..." (Danielle Arbid)

Blackjack

Danielle Arbid • Liban, France • 2019 • 12 minutes • Couleur

"Fabiola Alouf Arbid, ma cousine, raconte l'addiction de la famille au jeu. "Cette maladie génétique", comme elle la définit. Grande joueuse elle-même, elle a connu l'âge d'or du casino Le Doyen, le plus huppé de Beyrouth dans les années 80, qui appartenait à son père. Elle a vécu la ruine de sa mère, celle de mon père et de toute leur fratrie, sur les tables de jeu..." (Danielle Arbid)

Le Feu au cœur

Danielle Arbid • France • 2017 • 9 minutes • HDCam • Couleur

Par miracle, un jour d’automne au 104-Centquatre, dix danseurs sont venus montrer ce qu’ils savaient faire lors de l'événement "Fous de danse" initié par Le Musée de la danse et Boris Charmatz. Ils affichaient un esprit exalté, un optimisme intransigeant, leurs 15 ans, avec des références sophistiquées de la Street dance plein les poches…

Allo chérie

VOD

Une femme sillonne Beyrouth en voiture et parle sans arrêt au téléphone. Elle appelle la banque. Elle appelle ceux qui lui doivent de l’argent. Elle appelle ceux qui lui prêtent et ceux qui lui empruntent… "De sa voiture qui parcourt Beyrouth, une femme - la mère de la cinéaste, qui lui dédie cet essai - appelle au téléphone ses banques, son avocat, ses amies, ses créanciers et leurs intermédiaires. "Norma, chérie, qu’il me signe le chèque aujourd’hui !"… Les "chérie" prodigués aux secrétaires ...

This Smell of Sex

Danielle Arbid • France, Liban • 2008 • 20 minutes • Vidéo numérique & Super 8 • Couleur

"Mes amis de Beyrouth me racontent librement, et dans les détails, leurs expériences sexuelles les plus secrètes, les plus ardentes, les plus obsessionnelles" confie Danielle Arbid. Des images d'archives très pudiques de jeunes filles alternent avec des plans noirs où hommes et femmes parlent de leurs fantasmes et de leurs expériences marquantes." (Danielle Arbid)

Conversations de salon - 2. Conversations de salon 4, 5, 6

Danielle Arbid • France • 2008 • 30 minutes • Beta digital • Couleur

"À Beyrouth, ma tante Lili reçoit, tous les jours, vers 16 heures. Installées dans son salon, ses amies déballent leurs vies. L'espoir succède au désespoir. La parole fuse. Les secrets éclatent. Et même le bonheur fait l'objet de surenchères... En trois nouveaux épisodes : Moi, L'Étranger, Dieu." (Danielle Arbid)

Nous / Ninha

DVD

"Mon père partait. Je l’ai filmé, pour garder une preuve. J’avais peur de perdre toute pensée de lui, toute colère contre lui, tout souvenir." (Danielle Arbid)

Conversations de salon - 1. Conversations de salon 1, 2, 3

Danielle Arbid • France • 2004 • 44 minutes • Betacam SP • Couleur

"À Beyrouth, ma mère reçoit, tous les jours, vers 16 heures. Installées dans son salon, ses amies déballent leurs vies. L'espoir succède au désespoir et les crises d'euphorie aux crises d'hystérie. J'ai filmé ces femmes bourgeoises, issues pour certaines de ma famille, en train de se raconter leurs vies tourmentées en trois actes : le pays, les maris, la famille." (Danielle Arbid)

Aux frontières

DVD

VOD

"J’ai passé 4 semaines, 2 jours et quelques heures à tourner autour d’un pays qui porte deux noms : Israël et/ou La Palestine. Je n’ai jamais traversé ses frontières. Je l’ai regardé comme ceux qui le regardent de l’extérieur, qui le fantasment, le honnissent ou l’adorent. Mon film suit mes errances. Il expose ce face-à-face avec un pays aussi obsédant qu'inaccessible..." (Danielle Arbid)

Seule avec la guerre

DVD

VOD

"Beyrouth est une ville formidable. On se croirait au centre de tout. À Beyrouth, entre 1975 et 1990, il y avait une guerre civile, c'est-à-dire que tout le monde voulait exterminer tout le monde. Aujourd'hui, la guerre est finie. Elle s'est arrêtée un jour, comme ça, après avoir gangrené nos vies. J'ai voulu filmer le vide qu'elle a laissé. Sa présence fantomatique. Cette plaie…" (Danielle Arbid)

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