Une vie humble
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Réalisé par Alexandre Sokourov • Écrit par Alexandre Sokourov
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Russie, Japon • 1997 • 75 minutes • Couleur
- Réalisation :
Alexandre Sokourov - Écriture :
Alexandre Sokourov
- Production (structure) :
Fonds japonais - Coproduction :
Severnyï fond - Ayant droit :
Fonds japonais
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
Au commencement du film, le bruit du vent, un train qui s'éloigne, la lueur d'une bougie dans une maison la nuit, puis le murmure du cinéaste : "Mon âme était en quête de beauté, c'est de là qu'est venue notre rencontre... Je me souviens comme tout est devenu attachant : les murs, les ustensiles, le vent, la lumière, les sons... toute sa vie". La maison est celle d'une femme, au Japon, isolée dans les montagnes. Au matin, elle est là, se coiffant. Elle lui a permis de rester longtemps auprès d'elle, pour la regarder. Les éléments du poème, ou du tableau : de l'eau qui bout pour le thé, un nuage qui progresse dans le ciel, un insecte qui avance sur un mur, le chas d'une aiguille difficile à attraper... Tout est si concret et hors du temps. Comme si on pouvait toucher le temps. Comme si le ciel pouvait descendre caresser les pieds de la dame assise, séquence magnifique évoquant une icône en mouvement. Petit à petit, la proximité entre ces deux êtres qui semblaient séparés par la géographie et une culture différente se révèle : lui, filmant au plus près les mouvements de l'air et des vivants, elle, présente dans le silence, les gestes et la poésie
A myth about lost harmony, which is always with us, though we often cannot feel it, is further developed in this film by Alexander Sokurov. The material used here is concrete and, at first sight, quite suitable for television. The whole work is an unhurried and detailed report from an old solitary house, lost in the mountains, in the village of Aska (Nara Prefecture), Japan, where an old woman, Umeno Matshueshi, lives alone. But the filmmaker's creative task is quite contrary to the usual television information stream. Sokurov's camera doesn't watch this character, it doesn’t ask any questions, it doesn’t surprise her, it merely creates a poetical image out of trivial details, out of the refined simplicity of Japanese life. The woman, who remains silent throughout the whole film, sewing kimonos, cooking and eating, kindling the fire, combing her hair and giving alms, recites as a final prayer sorrowful haiku about loneliness and loss.
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