L'Inde fantôme - Réflexions sur un voyage
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Réalisé par Louis Malle • Écrit par Guy Bechtel, Louis Malle
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France • 1968 • 416 minutes • 35 mm • Couleur
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7 épisodes de 52 minutes
- Réalisation :
Louis Malle - Écriture :
Louis Malle, Guy Bechtel - Image :
Étienne Becker - Son :
Jean-Claude Laureux - Montage :
Catherine Poitevin, Suzanne Baron
- Production (structure) :
NEF - Nouvelles Éditions de Films - Coproduction :
Gaumont - Diffuseur :
Service de la recherche de l'ORTF - Ayant droit :
NEF - Nouvelles Éditions de Films
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
"Il s’agit de sept films d’environ cinquante minutes qui tentent de restituer ce qu’a été pour nous un voyage en Inde, voyage cinématographique, sans plan, sans itinéraire précis, donc improvisé au fil des jours."
(Louis Malle)
En 1968, Louis Malle va en Inde faire un film subjectif et libre sur le pays, sans scénario, sans fiction, et surtout sans idée préconçue. Il en résulte une évocation de l’Inde en sept parties chacune pouvant être vue indépendamment des autres :
1. La Caméra impossible ;
2. Choses vues à Madras ;
3. La Religion ;
4. La Tentation du rêve ;
5. Regards sur les castes ;
6. Les Étrangers en Inde ;
7. Bombay.
Fantômatique telle semble être en effet cette Inde que filme Louis Malle et qui semble devant sa caméra insaisissable, incernable à son regard d’Européen. Que filmer d’une réalité fuyante, déstabilisante ? Louis Malle se trouve ainsi confronté de façon directe à son propre statut de cinéaste.
Malle called his gorgeous and groundbreaking Phantom India the most personal film of his career. And this extraordinary journey to India, originally shown as a miniseries on European television, is infused with his sense of discovery, as well as occasional outrage, intrigue, and joy.
Although never losing sight of chronic hardship and poverty or the oppressiveness and injustice of the caste system, Malle, with his cameraman Etienne Becker and soundman Jean-Claude Laureux, is able to give himself over to the timelessness of agrarian life in which people live in enviable harmony with nature.
Phantom India is no travelogue — there are no shots of the Taj Mahal or tour of maharajahs' palaces — yet it's a beautiful, elegant work. In certain idyllic sequences Malle allowed the tempo of life to set the tempo of his film, which is captivating, at times mesmeric in effect, because the entire film is well-paced, much of it actually brisk.