Flacky et Camarades - Le Cheval de fer

Documentaire
    Réalisé par Collectif, Marie-Jo Aiassa, Pierre Gurgand, Aaron Sievers • Écrit par Collectif, Marie-Jo Aiassa, Pierre Gurgand, Aaron Sievers
    France • 2008 • 104 minutes • Betacam SP • Couleur et Noir & Blanc
Résumé

Entre Lens, Sallaumines et Lievin, des stages de formation et de réalisation de cinéma direct ont été mis en place par Pierre Gurgand et l’Institut national d’Éducation populaire entre 1976 et 1983. La remise en vie de ces filmages a été confiée, après le décès de Pierre Gurgand en 2003, à Aaron Sievers. "Dans l’équipe, certains tiennent pour la première fois une caméra, pour tenter d’émulsionner avant qu’elle ne disparaisse, l’histoire des houillères. Dans les décombres de béton et de métal emmêlés, la fragilité des images, entre surexposition, flous et filages, fait surgir l’humain comme une apparition...".
La fragilité des images inversibles, comme la réelle présence des stagiaires, perceptible dans la matière filmée à travers les mouvements, les tremblements, les temps de prise de vue et leur rythme, ont conduit Aaron à conserver la durée originelle des plans, sans coupe.... "Il s’agissait tout d’abord d’extraire la parole des mineurs, d’extraire leur mémoire et la remonter à la lumière. On prend le temps de s’asseoir avec eux au bistro du coin, pour bavarder... Et boire un coup ou écouter un poème... écouter les récits du travail, la haine, le combat... et leur amour aussi."
Dans le souffle difficile des voix de silicosés, ce qui persiste avant tout, c’est cette mémoire de Flaczynski, Flament, Jules et Marguerite Grare, les Debarge, le rire de Paul Beaulieu, les femmes de mineurs polonais, le résistant Moreels et les autres syndicalistes dont on ne sait pas les noms.

Between Lens, Sallaumines and Lievin in the North of France, training workshops in direct cinema were set up by Pierre Gurgand and the Institut national d'éducation populaire from 1976 to 1983. The restoration of these images after the death of Pierre Gurgand in 2003 was entrusted to Aaron Sievers. The fragility of the reversal film as well as the real presence of the trainees, perceptible in the filmed material through the movements, trembling, shooting time and rhythm, persuaded Aaron to preserve the original length of the shots, without cutting.

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