Art et Nature
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Réalisé par Luc Riolon • Écrit par Stéphane Druais, Luc Riolon, François Le Bayon, Chantal Soyer
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France • 1997 • 26 minutes • Couleur
- Réalisation :
Luc Riolon - Écriture :
Luc Riolon, Stéphane Druais, François Le Bayon, Chantal Soyer
- Production (structure) :
Lieurac Productions - Coproduction :
Grand Canal - Diffuseur :
La Cinquième - Participation :
CNC, DAP - Délégation aux Arts Plastiques, DDF - Délégation au Développement et aux Formations - Ayant droit :
Lieurac Productions
- N° ISAN :
non renseigné
Résumé
En 1918, Claude Monet crée la première œuvre environnementale : les "Nymphéas". Placée sur les murs d'une salle de l'Orangerie, le spectateur doit évoluer sur 360 degrés pour la voir dans son entier, expérimentant ainsi une véritable immersion dans la nature. Plus tard, les artistes du land art vont intervenir directement sur l'environnement et produire des œuvres éphémères. Robert Smithson, dans "Spiral Jetty" réalisée en 1970 dans l'Utah, inscrit une spirale en terre et cailloux à l'intérieur d'un lac, enserrant l'eau dans son parcours sinueux. Les pierres en basalte, que Richard Serra a insérées régulièrement dans le sol d'une île en Islande, matérialisent l'échelle du promeneur. Richard Long, lui, arpente la planète, laissant ses traces dans un paysage qui lui sert de cadre et de matériau. Des œuvres abandonnées sur place, il rapporte des photographies qui deviennent œuvres à leur tour. De même pour Christo : de ses actions éphémères, il ne reste que de la documentation. (Annick Spay
In 1918, Claude Monet created the first environmental work : the "Nymphéas". Placed on the walls of a room at the Orangerie, the spectator has to turn 360 degrees to see it in its entirety, thus experiencing a true immersion in nature. Later, artists of land art intervened directly on the environment and produced ephemeral works. Robert Smithson, in "Spiral Jetty" produced in 1970 in Utah, inscribed a spiral of earth and stones inside a lake, enclosing the water in its sinuous path. The basalt stones that Richard Serra inserted regularly into the ground of an island in Iceland, materialise the ladder of the walker. As for Richard Long, he walks about the earth leaving his mark in a countryside that serves as framework and material. Of his works left behind, he brings back photographs which become works of art in turn. Likewise for Christo : of his ephemeral actions there remains only the documentation. (Annick Spay)
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