France, tour, détour, deux enfants - Douzième mouvement : Rêve/Morale

Documentaire
    Réalisé par Jean-Luc Godard, Anne-Marie Miéville • Écrit par Jean-Luc Godard, Anne-Marie Miéville
    France • 1978 • 26 minutes • Couleur
Résumé

Arnaud se prépare à se coucher. Robert Linard parle avec lui du sommeil, du rêve, de la pensée, de l’existence, du bonheur et du malheur, de la vie et de la mort, de ce qui est obscur et clair, des origines du monde.

"Le dernier épisode ferme la boucle de la série. Robert Linard soulève avec Arnaud, tandis qu'il est prêt à s'endormir, les mêmes questions existentielles qu'il avait posées à Camille dans le premier épisode, tandis qu'elle se mettait au lit. Mais, cette fois, il s'agit de plonger dans la nuit, comme on plongerait dans l'origine de la création, pas d'y passer pour en ressortir le lendemain. Le RÊVE devrait permettre d'échapper à la MORALE des "monstres" (l'industrie, la peur, la misère...), même en plein jour. Et là, la TÉLÉVISION n'y peut plus rien. Ce n'est plus "l'HISTOIRE de il y avait une fois, comme au début", mais "celle de il y aura toujours" l'image de la solitude du pilier de bar, qui seul peut rêver. Les rédacteurs ajoutent : "On n'est pas la télévision nationale française. On veut pas mourir idiot.""
(Marie-Anne Lanavère)

Conçu comme un feuilleton en douze épisode, les divers moments de la journée d'une petite fille et d'un petit garçon, sous le regard et les questions de JLG.

The last episode rounds off the series. While Arnaud is caught sleeping, Robert Linard raises with him the same existential questions that he asked Camille in the first episode when she was going to bed. But this time, we plunge into the night, as one might plunge into the origin of creation, rather than passing through, to come out of it the next day. With dream, one should be able to flee the morality of the "monsters" (industry, fear, poverty, etc.), even in the cold light of day. And there, television can no longer do anything. This is no longer "the story of once upon a time, as in the beginning", but "that of there always will be" the image of the solitude of the man propping up the bar, the only one capable of dreaming. The presenters add: "We aren't French national television. We don't want to die stupid."
(Marie-Anne Lanavère)

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