Laurent Chevallier
- Ayant droit
- Écriture
- Image
- Production (structure)
- Réalisation
- Son
Laurent Chevallier est né le 6 juin 1955. Ses études de cinéma à Paris s’orientent dès le début vers le documentaire puisqu’il rédige un mémoire sur le "père" du film documentaire, Robert Flaherty (Nanouk l’esquimau, L’Homme d’Aran), et sur Joris Ivens (qui tourna son dernier film, Une Histoire de vent, en Chine à l’âge de quatre-vingt dix ans avec la présence de Laurent Chevallier à la caméra).
Après ses études, il est assistant cameraman ou directeur de la photographie pour de nombreux réalisateurs (Jean-Jacques Beineix, Jacques Rouffio, René Allio, Gérard Mordillat, Patrice Leconte, Gérard Oury).
À partir de 1979, il réalise de nombreux documentaires pour la télévision en France, au Cap Horn, dans l’Himalaya, au pôle Nord, en Patagonie, en Thaïlande, en Italie, en Irlande, au Pakistan, en Chine, au Canada, aux USA, en Australie, en Ouganda et en Guinée.
En 1989, il réalise sur le continent antarctique son premier long métrage cinéma, Au Sud du Sud, dédié à la traversée de l'Antarctique par Jean-Louis Étienne.
En 1990, Djembefola, son premier film africain l'amène en Guinée Conakry, un pays qui va fortement l’attirer au point d’y réaliser par la suite L’Enfant noir (1995 - adapté du roman de Camara Laye, et sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes), Circus Baobab (2000), Hadja Moï (2005), Momo le doyen (2006), Expérience Africaine (2008), La Trace de Kandia (2014).
Entre ses films guinéens, il consacre une place de choix au Maroc (La Vie sans Brahim en 2001, La Pépinière du désert en 2008).
Plusieurs de ses œuvres ont été sélectionnées et primées dans les festivals internationaux.
Originaire de la région de Grenoble, Laurent Chevallier est un skieur et un montagnard expérimenté. Il intervient également comme formateur occasionnel en prise de vue et réalisation documentaire à La Fémis (France), au Master 2 Réalisation documentaire de création à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) et à l’institut Imagine à Ouagadougou (Burkina Faso).
(Source : Docmonde)