François-Xavier Destors

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Les films de François-Xavier Destors explorent l’invisible des crimes de masse. Après des études d'histoire, c’est au Rwanda que s’est forgé son engagement de cinéaste. Son premier long-métrage documentaire, Rwanda, la surface de réparation (86’, 2014) raconte le génocide à travers le rôle social, politique et culturel du football au Rwanda.

Auteur de plusieurs documentaires historiques (Les Voix de Srebrenica, Paris une histoire Capitale, Les Années 68, Mandela, un symbole contre l’apartheid...), il tourne un second long-métrage dans la ville polaire de Norilsk, un ancien goulag transformé en une ville fermée, interdite aux étrangers, devenue l'une des plus polluées du monde. Norilsk, l’étreinte de glace (2018) questionne dans un élan de cinéma notre capacité à s’adapter et à survivre à l’histoire collective de nos sociétés industrielles.

En 2022 sort Thiaroye 44, le premier film documentaire à traiter du massacre des tirailleurs sénégalais perpétré par l'armée française à la fin de la Seconde Guerre mondiale. François-Xavier Destors poursuit son exploration cinématographique des territoires sacrifiés en levant le voile sur un écocide largement méconnu avec Toxicily (2023), autour d'une des plus grandes zones pétrochimiques d'Europe.

En 2024, il réalise deux nouveaux films, Invisibles, consacré aux soldats français traumatisés dans l'embuscade d'Uzbin en Afghanistan, et Didy, co-réalisé avec Gaël Kamilindi, son troisième long-métrage et son troisième film tourné au Rwanda.

(Source : François-Xavier Destors. Notice biographique mise à jour en janvier 2024)

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